DU BRÉSIL AU CANADA
Victor Hugo Harmatiuk
Pourquoi as-tu choisi Behaviour ?
Je connaissais déjà Dead by Daylight et j’ai toujours aimé le jeu. Je suis un artiste conceptuel et j’adorais les visuels, donc je suis fier de maintenant pouvoir travailler dessus. De plus, il n’y a pas une grande industrie du jeu vidéo au Brésil et Behaviour a été le premier studio international à me contacter.
Comment Behaviour t’a-t-il aidé à t’installer au Canada ?
C’était très facile, je n’ai presque rien eu à faire parce que Behaviour a tout fait ! Ils ont acheté mon billet d’avion et se sont occupés de mon hôtel à mon arrivée. Ils ont aussi rendu les formalités administratives très faciles en contactant les autorités au Canada et au Brésil, en plus de m’expliquer très clairement ce que je devais faire. C’était très agréable.
Qu’est-ce qui t’a facilité la vie pendant le processus de relocalisation ?
L’attention que me portait l’équipe de relocalisation pendant le processus était vraiment exceptionnelle. Ils étaient en contact permanent avec moi et me demandaient souvent si j’avais besoin de quoi que ce soit. Je n’avais aucune expérience préalable en dehors du Brésil et je n’ai pas de famille en dehors du pays, donc cet accompagnement a été très apprécié.
Qu’est-ce qui t’a charmé à ton arrivée au Canada ?
Montréal est presque de la même taille que ma ville, Curitiba, alors elle me semble familière à cet égard. Mais c’est beaucoup plus calme et plus tranquille. C’est aussi beaucoup plus sûr que le Brésil. Je peux porter mes écouteurs pour aller au marché ici – on ne peut pas faire ça au Brésil. Là-bas, on regarde constamment par-dessus son épaule, alors c’est un peu surréaliste de ne pas avoir à vivre comme ça.
L’hiver est aussi très amusant, j’aime beaucoup. C’est peut-être parce que la neige m’émerveille toujours. J’ai fait de la luge sur le Mont-Royal avec d’autres membres de Behaviour et c’était génial. Je ne me lasse pas non plus des écureuils. Ils sont très mignons !
Quels sont les défis que tu as rencontrés au Canada ?
Je suis arrivé à Montréal à la mi-janvier, probablement le jour le plus froid de l’année. Mais je suis originaire du Brésil, où il peut faire très chaud, alors je préfère un peu de froid à trop de chaleur ! On m’avait prévenu du froid, alors j’ai eu tendance à trop m’habiller au début !
Apprendre le français est le plus grand défi, bien que la plupart des gens comprennent l’anglais. Mais j’ai vraiment envie d’apprendre le français – c’est la langue officielle et ce serait plus facile de la connaître.
En général, ça me convient bien. J’ai tendance à être un peu timide et tout le monde ici est plus respectueux de l’espace de l’autre.
As-tu des conseils à donner aux personnes qui souhaitent travailler à l’étranger ?
Comme je ne l’avais jamais fait auparavant, l’idée de quitter le Brésil était intimidante au début. Cependant, il n’y a rien de vraiment étranger à s’installer au Canada. Les gens chez Behaviour, et en général ici, sont habitués à rencontrer des gens d’autres pays et sont très attentionnés. C’est ce qui a fait toute la différence pour moi.
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