PAROLE D’EXPERT :
Marie-Eve Boisvert sur la stratégie de responsabilité sociale des entreprises
Marie-Eve Boisvert, VP Communications chez Behaviour, connaît bien le sujet de la responsabilité sociale des entreprises. Avant son arrivée chez Behaviour en 2018, Marie-Eve a cofondé une startup qui aide les entreprises à développer leurs propres stratégies d’impact social.
« J’ai toujours eu la volonté d’avoir un impact social positif dans la communauté sur le plan personnel mais aussi par le biais des entreprises dans lesquelles j’ai œuvré. Je suis fière de pouvoir dire que Behaviour possède une conscience sociale d’entreprise et faire notre part pour la collectivité est d’une importance majeure pour nous. »
Comme son engagement annuel envers les organismes communautaires montréalais ne cesse d’augmenter – le budget de Behaviour pour 2021-22 est de 1 million de dollars –, une stratégie pour orienter les efforts de l’entreprise en matière de RSE s’imposait.
L’industrie étant encore jeune, Marie-Eve était également fort consciente du fait que la plupart des gens œuvrant dans le secteur des jeux vidéo ont moins de 40 ans et font partie d’un groupe démographique dont l’intérêt pour les questions sociales est indéniable.
« Ce n’est pas que la RSE ne préoccupe pas les employé·es plus âgé·es, mais la RSE interpelle tout particulièrement la nouvelle génération d’employé·es. Nous le constatons tous les jours », observe Marie-Eve.
Une stratégie de RSE qui implique les employé·es et tient compte de leurs préoccupations peut aider grandement à leur bonheur et à leur degré d’engagement et de motivation. Behaviour a pris cette réalité à cœur et a lancé le processus d’élaboration de sa stratégie RSE en 2020 en sondant les membres de son équipe pour mieux comprendre leurs préoccupations. Les employé·es ont été invité·es notamment à classer les actions philanthropiques existantes de Behaviour par ordre de priorité.
« Les résultats nous ont permis de dresser un portrait très clair de la façon dont les intérêts de nos équipes sont alignés sur ceux de l’entreprise, tout en nous permettant de focaliser nos efforts en matière de RSE, de maximiser l’impact et de cibler le budget alloué aux dons en conséquence », note Marie-Eve.
L’enquête a réaffirmé les engagements existants de Behaviour en matière d’éducation, de santé et de développement durable et a conduit à l’ajout d’un quatrième pilier consacré à l’esprit d’entrepreneuriat. Behaviour a ajouté un cinquième pilier, le Fonds d’initiatives Employé.es., qui permet aux membres de l’équipe de faire une demande de don allant jusqu’à 5 000 dollars au profit d’un organisme local de leur choix.
Afin de planifier et mettre en œuvre les actions de Behaviour dans ces domaines, l’équipe de Marie-Eve a formé un comité interne pour gérer les intérêts de chacun de ces secteurs. Chaque comité a carte blanche pour établir ses priorités, ses objectifs et ses indicateurs de performance clés pour l’année.
« La capacité d’agir est cruciale, dit Marie-Eve. Nous voulons que chaque comité se sente habilité à décider de ce qui est vraiment important et à élaborer un plan pour y parvenir. Le travail de mon équipe est d’éliminer les barrières tout en établissant certaines balises pour les maintenir sur la bonne voie. »
En terminant, elle souligne que, « que ce soit par le biais de notre campagne interne de collecte de fonds BeGenerous, en offrant des ateliers de production de jeux à des jeunes dans le cadre d’un programme de persévérance scolaire, aux initiatives de nos comités ou les dons que nous faisons à chaque année aux organismes de la communauté, redonner à la communauté est une action en laquelle nous croyons fermement. »
Marie-Eve Boisvert
VP Communications